Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb

Résumé par Le livre de Poche

❝Parce qu’elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles – déglutition, digestion, excrétion –, ses parents l’ont surnommée la Plante. L’intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c’est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n’est pas éternelle, même au pays du Soleil levant…
Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », Amélie Nothomb nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.❞

Ma chronique

 ⭐⭐⭐💫💫  / 5☆

Ma phrase préférée : « Je venais d’apprendre ce que tout humain apprend un jour ou l’autre : ce que tu aimes tu vas le perdre. »

Dans ce roman, Amelie nous lire sa biographie de 0 à 3 ans. Et que dire ? C’est une enfant particulière, qui se voit immobile, inutile, puis qui s’éveille et là, nous raconte tout ! 🗯

Honnêtement je n’ai pas adoré, mais je n’ai pas détesté. En fait, j’ai été prise dans l’histoire tellement j’ai trouvé le concept déjanté. Cette autrice est vraiment à part, et j’aime vraiment ce qu’elle écrit. Il faut dire qu’ici, elle se décrit comme une enfant extrêmement désagréable, et égocentrique. Un autre point qui ne me dérangeait pas au début puis qui m’a fait m’interroger : qui se souvient aussi bien de sa vie de 2 à 3 ans ? Ça n’a en rien gâché ma lecture mais j’avoue que je suis sceptique sur ce point… pour ma part je n’ai strictement aucun souvenir de cette période de ma vie alors, me souvenir que je me prenais pour dieu ? Vraiment ?! 😂

Encore une fois, on retrouve le cadre japonais, et on découvre un petit bout de la culture nipponne. En l’occurrence, le père d’Amélie était ambassadeur belge au Japon… Et nous nous rendons compte que malgré l’effort pour prendre part aux coutumes du pays (notamment celui de son père vis-à-vis des activités traditionnelles japonaises), la famille d’Amélie reste perçue comme des étrangers et pas forcément bien accueillie. Il me semble que ce sujet autour de la culture japonaise reste assez central dans les romans autobiographiques de l’autrice, chose que j’apprécie car c’est un pays que je connais très mal.

En tout cas je vais bientôt lire stupeurs et tremblements et ensuite je me procurerai Acide sulfurique qui m’a été recommandé plusieurs fois sur Instagram, et dont le résumé m’attire énormément.

Si vous l’avez lu, ou si ça vous dit bien, n’hésitez pas à commenter l’article ou à me retrouver sur Instagram !


À très vite pour d’autres chroniques…

Mathilde

2 réflexions sur “Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb

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