Résumé
Sur la silhouette de Santiago Nasar s’est penchée la figure grimaçante de la mort. Qui n’a pas entendu, de la bouche même des assassins en puissance, les frères Vicario, le désir ardent de laver dans le sang l’honneur bafoué de la famille ?
Nombreux sont ceux – les amis, la famille, les criminels eux-mêmes – qui tenteront de déjouer ce que le narrateur, enquêteur minutieux, affirme comme inéluctable dès les premières pages…
Mais sur ce bout de terre tropicale, rien ne semble capable de fléchir l’axe effilé du destin.
Récit bref, l’histoire se déroule en cercles concentriques sous la forme d’une spirale infernale qui précipite la victime vers sa fin, connue de tous, qu’il soit acteur ou lecteur. L’écrivain colombien, par cette construction ingénieuse, développe avec humour et imagination – annonçant l’explosion lyrique et stylistique de Cent ans de solitude – le thème de la fatalité.
Une fatalité décrite par Gabriel Garcia Marquez comme l’émanation concrète, émancipée au-delà du concept, d’une population aux règles ancestrales et à la destinée pétrifiée. –Hector Chavez

Ma chronique
⭐⭐ 1/2 / 5☆
J’ai écouté Chronique d’une mort annoncée en livre audio, et c’était une expérience plutôt sympa. L’ambiance est bien immersive, la voix du narrateur est agréable, et j’ai aimé ce côté fataliste qui plane sur toute l’histoire.
On suit la journée qui précède le meurtre de Santiago Nasar, un jeune homme que tout un village sait condamné, sauf lui. Ce qui frappe, c’est cette espèce d’impuissance collective : tout le monde sait, personne ne fait rien. C’est spécial, et c’est là que le roman est unique en son genre.
Cela dit, je ne me suis pas attachée aux personnages. Peut-être la longueur du roman, je ne sais pas.
Ce n’était pas désagréable, mais ça ne va pas me marquer je pense. Disons que c’est un bon moment à passer, mais pas le genre de livre que je recommanderais.
Si vous l’avez lu, ou si ça vous dit bien, n’hésitez pas à commenter l’article ou à me retrouver sur Instagram !
À très vite pour d’autres chroniques…
Mathilde
